vendredi 20 mars 2009

Je laisse Moutoc vous faire part de notre aventure...avec qq commentaires

après le circuit théorique (voir carte post précédent), voici ce que ça a donné en réalité...

"1ère étape du tourisme : Gualeguaychu pour le carnaval. 2 jours de fête avec une dizaine d'argentins (avec un copain de Buenos Aires et ses potes) Au programme : gros asado avec musique et tout, grosse fiesta sur la plage (qui est en fait au bord d'une rivière) en pleine journée et puis aussi le carnaval quand même.

On teste de nouveaux modes de communication comme le Guarani qu'essaye vainement de nous apprendre un gars bourré (les guaranis sont un peuple amérindiens, et apparemment ils parlent sans ouvrir la bouche). Avec Tako nous appellerons ce week end "week end de la tentation", regardez les photos vous comprendrez pourquoi...15 dans une petite maison de 40m2: "tenemos un lugar pequeno pero un corazon grande"; aah ils sont chaleureux ces argentins!
Vous comprenez donc qu'on repart de là en pleine forme ; direction le Nord.
..
On arrive à Santa Fe après une nuit et 3 heures de retard de bus. Ben en fait, ya pas grand chose à faire à Santa Fe. Je regarde la carte et trouve dans un coin un petit lieu nommé "réserve écologique". Je le propose à l'assemblée et le projet emporte la majorité. Mais après une heure de marche sous un soleil de plomb (hé oui, ici on est en été et en plus dans le nord du pays), les deux autres membres de l'assemblée émettent des doutes sur la nécessité de continuer ("Marre! Tu fais chier Moutoc avec tes idées de merde ! C'est fini, c'est la dernière fois qu'on te suit" (D'ALDEGUIER G. et MERCIER C., 2009)). Dans ces conditions, ma proposition d'aller au bout après tout ce chemin se heurte à 2 utilisations abusives du droit de véto. Dommage, si près du but... (Une analyse Google Earth ultérieure montrera qu'en fait, c'était moche et me fait perdre une barquette de frites pariée avec Clémie sur ce point). Enfin, nous voici sans eau sur le chemin du retour. Heureusement des gens gentils (après avoir vu nos têtes) nous en propose et nous offrent même des bananes en bonus (on devait vraiment avoir de sales têtes). On aurait même pu avoir des bières, mais certains ont trouvé que c'était peut être trop demander...tsss
On arrive donc à survivre jusqu'à atteindre la station de bus....

Re une nuit de bus pour arriver à Salta. Là, le seul truc un peu original qui nous arrive c'est une balade (très jolie ma foi) où un chien nous accompagne. Bof me direz-vous. Seul hic, au bout d'une heure, sur le chemin du retour, ils sont presque 10. Finalement, seulement 4 nous accompagnent un bon moment. Mais ils attaquent tous les gens qui s'approchent trop près de nous, les voitures et les vélos (certains sont à deux doigts de se faire arracher une jambe...) On s'en débarasse uniquement grâce à la force de caractère de Clémie qui énervée sait se faire comprendre dans toutes les langues (même chien argentin). De là, on repart pour Jujuy en stop. On se sépare au bout d'un moment pour que ça marche mieux. Les filles d'un côté, moi tout seul de l'autre. On rencontre des gens sympas, j'arrive un peu en retard par rapport à elles mais au final ça se passe plutôt bien. Raconté comme ça, c'est pas très important mais ça nous a mis en confiance et ça c'est important pour la suite.

On poursuit notre voyage vers le Nord. Purmamarca, Humahuaca... Les paysages de plus en plus beaux.
Quelques randos à pied et à cheval dans un décor de rêve laissent les plus beaux souvenirs du séjour qui malheureusement resteront dans nos têtes car plus de batterie dans les appareils photos. On quitte Hugues, un pote français qu'on a rencontré sur place pour repartir vers Cafayate. Là re rando en vélo jusqu'à une ptite cave à vin très sympathique. Mais ça se mérite et c'est avec une Clémie quasi lyophylisée qu'on l'atteint. Enfin, un ptit coup de vin et ça repart. Heureusement parce que c'est là que recommence les péripéties. En effet, cette fois, ils nous faut faire du stop jusqu'à Catamarca. Soit environ 450 km. Quand je vous disais que la mise en confiance était une étape importante. Objectif : atteindre Catamarca dans la soirée pour rejoindre un pote qu'on s'est fait au carnaval (cf début de l'aventure). Vu que ça a marché la 1ère fois, on prend les mêmes et on recommence. Les filles d'un côté (équipe bleu), Moutoc de l'autre (équipe rouge). Mais là c'est le drame...


Là déjà, ya vachement moins de monde qui passe et la route n'est pas du tout directe mais dans ces cas là, faut jamais douter. Enfin, pour ma part, le trajet s'est fait en 6 voitures. On m'a invité à boire le café avec la famille (mais qu'est ce que je fous là ?), on m'a offert des empanadas pour mon diner (autre spécialité locale) et on m'a également proposé de dormir dans un vrai lit (là j'ai un peu à contrecoeur décliné l'offre car je voulais avancer). Bref, avec tout ça, je me retrouve à 120 bornes de l'objectif, en pleine nuit, sans moyen de communication. Finalement, après 2h sans résultat, j'opte pour un taxi qui après négociation accepte de m'amener à bon port pour 20€ environ. Je passe sur le contrôle de police où les flics ont voulu jouer à me faire peur avec un mini séance d'interrogatoires entrecoupée de séance de fou rire entre eux (pas franchement rassurant). J'arrive à l'endroit prévu à 3h du mat. Evidemment, personne n'est là. Les numéros de tél que j'ai ne marchent pas. Seule solution : passer la nuit dans le parc. Finalement, je dors mieux que dans l'aéroport. Je passe la journée suivante à me demander si Clémie et Tako sont parvenues à bon port. La seule nouvelle que j'avais d'elles étaient un gars qui m'avait pris en stop et qui les avaient également prises 3 heures avant. Heureusement, on se retrouve le soir au moment de prendre le bus retour pour Buenos Aires. Tout est bien qui finit bien.
De notre côté avec Tako, nous avons fait le trajet en 3 voitures, et nous arrivons à Catamarca à 22H30 (à cette heure là Moutoc est loin, trèèèèès loin!). Nous retrouvons notre pote Ricardo. Nous passerons plusieurs fois devant la cathédrale, notre point de rencontre avec Moutoc...mais rien. 2h après toujours rien, 3h après...rien. Nous partons donc avec Ricardo au mariage d'un ami à lui (??) en pensant que Artur Bouloc nous appellerais dès son arrivée.

"- Mais il n'y avait pas un garçon avec vous?
- Ah si si, mais on l'a perdu
- comment ça vous l'avez perdu??
- Beh il était avec nous et pfiout on l'a perdu..."

J'avoue ça nous a fait rire (les autres flippaient vraiment quand même) mais au bout d'un moment on a commencé à s'inquiéter...Nous retrouverons Moutoc, détruit, avec des cernes jusqu'au cou mais avec le sourire à la gare routière...16h de bus de nuit et nous revoilà à Buenos Aires...




mercredi 18 février 2009

Part 2: le tourisme

Moutoc et Tako bien reçus!

Voilà je termine mon stage vendredi. Bilan: super intéressant (que des gens passionnés donc forcément tu le deviens vite!), j'ai beaucoup appris...mais travailler dans un maïs ogm pour des grands semenciers c'est pas vraiment dans mes principes...

Je viens donc de retrouver Moutoc et Tako, (presque) tout frais après plus de 24h de voyage! Je travaille donc jusqu'à vendredi soir et direction carnaval de Gualygaychu (3h au nord de BA) avec Dody un copain du boulot et toute sa bande de copains.
Nous avons 10 jours devans nous. Tako et moi devons rentrer pour le 5 mars pour une réunion cursus à la fac; moutoc lui ne sait toujours pas la date de sa rentrée à Mar del Plata...(Moutoc: "mais si c'est le 3...enfin par là")


Nous ne sommes pas "fixés" d'itinéraire: nous misons tout sur l'impro. Certains trouveront ça bizarre mais c'est comme ça que nous voyons notre voyage. Cela dépendra des rencontres, des coups de coeur, de notre motivation du moment...bref de l'instant.
Nous savons juste les villes où nous voulons faire escale, plus ou moins...
A partir de maintenant je parle au nom de nous trois.



Nous vous avons concocté une petite carte de notre "itinéraire" théorique avec qq repères (vous noterez le talent artistique)


Nous partons donc vendredi dans la soirée avec nos sacs à dos, avec une grande motivation et l'envie de profiter de tout...


Tako, Moutoc et Clémie

samedi 31 janvier 2009

La paso muy linda

Ça fait un petit moment que j'ai pas donné de nouvelles (tout du moins sur ce blog)...mais dites vous que ça veut dire que je profite :)

Évidemment il s'en est passé des choses en deux semaines...
Je suis toujours à BsAs, le travail au labo rythme mes journées; rassurez-vous c'est pas très violent:
- 9h30 j'arrive au boulot
- 9h35...pause café
- 9h50: ..."pouha tu mets 3 sucres dans ton café toi?!"
- 10h: ..."c'est quoi le programme aujourd'hui?"
- 11h: re-pause
- 12h: "on fait des grillades?"

mais dans l'après midi, rassurez-vous, c'est plus cool comme rythme... ;)

Plus sérieusement, j'ai commencé mon projet perso. J'ai ma petite parcelle de maïs, j'en prends soin tous les jours!
A côté j'aide surtout Juani, sa thèse porte sur l'effet du stress thermique à différents stades du maïs. En bref, (pour ceux qui m'ont demandé) on est en train de construire une serre. La parcelle est divisée en 3 pour étudier 3 stades (stades critiques de la culture). Je m'arrête là, je vais pas vous bassiner avec ça mais franchement c'est super intéressant (si si!).

Je passe la plupart de mon temps avec les "chicos" du travail, y a une petite bande c'est vraiment sympa...et puis chacun te présente d'autres personnes, ça va vite...j'ai passé une soirée dans un ranch énorme avec 50 chevaux, piscine, une maison magnifique, en pleine campagne; bientôt je devrais aller chez un copain qui habite dans la Pampa,...et j'en passe; oui oui je profite!
J'attends aussi l'arrivée des coupains Moutoc et Tako prévue pour le 18 février pour un peu de tourisme; le Nord? le Sud? L'important ici c'est de ne pas se perdre dans les distances...l'argentine c'est énorme, trop de choses à voir...

Pour ce qui est de BsAs, je découvre toujours petit à petit...Jardin Botanique, Jardin Japonais, musées, spectacles...

Pour citer quelques trucks surprenants:

- la boîte de nuit: LE terrain de chasse! En boîte,il y a les groupes de filles et les groupes de mecs, les gens se cherchent du regard, ...je vous laisse imaginer la suite...c'est spéciale quoi!

- le métro: tout le temps des gens qui essayent de te vendre qqch, des gens qui chantent (chacun branche sa sono au réseau), des jeunes qui jonglent (d'ailleurs y en a à 5 ans ils t'impressionnent facilement)...alors certains diront que ça divertit, mais ce sont juste des gens qui essayent de s'en sortir comme ils peuvent...

- l'argentin: alors l'argentin est macho, séducteur, dragueur, au romantisme...je dirais "très particulier" ! sans commentaire

Bon là j'ai pas vraiment le temps, je pars profiter de BsAs by night...:D
et merci pour les messages, c'est d'ailleurs encore mieux quand je sais de qui c'est!

un beso
ciao

ps: pour le dakar, ici tout le monde s'en moque, j'ai fait genre de m'y intéresser, j'ai eu qq autographes mais d'ailleurs je crois que je les égarés...

jeudi 15 janvier 2009

Some pics...La Boca



Pour la petite histoire, les habitants de ce beau quartier de BA ont tenté de proclamer une "république de la Boca"

Pour ce qui est du style, c'est très particulier...l'histoire débute par un bébé abandonné recueilli par une famille pauvre du quartier, Quninquela Martin. Plus tard, il fit construire une école pour les habitants du quartier en leur demandant de venir la peindre pour lui donner un peu de gaité. Tous les habitants y participèrent et trouvant le résultat plutôt sympa, ils commencèrent à peindre leurs maisons de la même manière...
fin du 19ème siècle. L'idée a été abandonnée, mais cela montre la forte identité de ce quartier.





dimanche 11 janvier 2009

Buena onda

Alors déjà je tiens à préciser que pour les photos il faudra attendre! Non pas que j'ai pas envie, mais je n'ai plus d'appareil photos depuis cet été.
Deux solutions:
- soit j'attends que le vilain qui me l'a piqué au Nicaragua me le rende (étant donné qu'il a du être revendu/volé 10 000 fois déjà, ou même dépecé)
- soit je m'en achète un autre...(all donations welcome)

Sinon, vendredi: premier jour de stage. 10 min de métro, 20 min de marche.
Je fais un stage de deux mois dans le labo d'agrophysiologie végétale de la Fauba (université d'agronomie dans le centre de BsAs donc). Pour décrire brièvement la fauba: elle est située dans un parc public (25 ha; et si on compte la fac véto qui est accollée c'est 50ha), beaucoup de gens qui font leur footing, du yoga, ou qui se prélassent tout simplement.
Maria Elena (crevette :) ) et l'équipe (en fait il n'y a casiment que des thésards!) me présentent les expé en cours. C'est immense: ça va de l'effet du stress thermique sur la qualité du maïs, à l'influence de la concentration en ozone de l'air...Chaque thésard a son expé. Certains peuvent utiliser les campitos (petites parcelles) à coté du labo (cela dépend de l'expérience en elle même). Pour les autres, le labo dispose de parcelles beaucoup plus importantes à 3h de route au Nord de Buenos Aires. Je devrais y aller sous peu.
Pour ce qui est de mon travail, je dois assister les thésards et j'ai mon projet perso à côté (que je dois définir). Assister les thésards ça veut dire par exemple: mesurer la longueur et la largeur des feuilles (pour calculer l'aire foliaire) de 9 pieds et ce à 20 endroits différents. Comme vous pouvez le voir, c'est super intelectuel!
Il y a plutôt une très bonne ambiance: j'ai pu discuter avec pas mal d'entre eux déjà (bon les prénoms c'est pas encore ça; cela dit en général c'est soit Juan soit Ignacio pour les garçons et Maria pour les filles). J'ai déjà un plan pour aller dans la pampa parce que y'en a un qui habite là bas...:D

Après une journée de travail acharné (?), ma semaine est terminée... :D
La ville est immense, j'ai l'impression que même en 6 mois je ne pourrai jms tout voir. Samedi soir: le film "un nido vacio" est projetté dans un parc (palermo), en plein air donc. Bon pour ce qui est du film: j'étais super loin de l'écran, j'ai absolument rien compris; mais j'ai rencontré Andrea une fille trop sympa qui apprend le français. Elle habite à deux pas de l'auberge donc plutôt facile de se voir...=> copine Andrea
A noter que le samedi soir à BsAs, c'est complètement fou. En fait ça se calme jamais: de 22h à 6h du matin c'est le même brouhaha.
La dernière fois j'entends de ma chambre un accident de voitures (genre y en a un qui a oublié de freiner), et quand les gens ils entendent le crash ils crient "Olééé", ça les fait sourire et ils s'en vont. Et le gars de la voiture il sort de sa voiture il est blasé et tout le monde se moque de lui! C'est marrant ça m'a fait pensé au collège, au self quand y en a un qui faisait tombé un verre..."OUAAAAAAAAAAAAAAIS!!".

Pour ce qui est des premières expériences:
- le maté...bon il était fort; mais j'avoue j'ai pas trouvé ça top. Ca m'a fait penser à du thé au foin.
- le dulce de leche: à traduire par "confiture de lait", genre de pâte à tartiner au caramel...C'est l'équivalent du nutella ici...miam
- les alfajos: alors attention on ne rigole pas ici: deux biscuits super épais au chocolat, avec une couche de dulce de leche entre. C'est donc un biscuit qui fait casi 4 cm d'épaisseur...(re-miam)
...
J'ai faim.

Pour finir j'ai entendu dire que la France était paralysée par la neige...courage
Ici, c'est short, tongs et lunettes de soleil...(messages de haine censurés)

(et merci pour les messages :D amélie t'assumes pas ce que t'écris?)



jeudi 8 janvier 2009

Premières impressions

Arrivée à Buenos Aires en fin de matinée...je sors de l'aéroport: ciel bleu, il fait chaud (surtout quand on a gardé la polaire, l'écharpe...!). Maria Elena (ma maître de stage) m'attend. Elle est super sympa, dynamique (c'est marrant on dirait une crevette tellement elle est toute petite)...et parle super clairement!
Direction le centre!
J'arrive à l'auberge de jeunesse. Je partage une chambre avec Maxime. Pour l'instant, il n'y a pas grand monde: ici c'est les vacances d'été donc les étudiants se font rares. Je rencontre Carlos et un autre gars (me souviens plus des prénoms...), les propios. Ils ont même pas 30 ans et Carlos connait Buenos Aires comme sa poche, il sera mon guide pour les prochaines semaines je pense!
Il y a 3 étages, salon, cuisines, salle de bains, véranda et terrasse communs. Il y a même une bibliothèque avec pleins de bouquins (j'ai trouvé mon bonheur avec "Alicia en el pais de las maravillas!), le wifi...Pour l'instant l'endroit est plutôt calme, juste quelques sessions de guitares en soirées (Carlos et ses potes ont un groupe de musique; prochaine mission: aller les voir jouer!)

Pour ce qui est de la ville: c'est gigantesque, ça grouille de partout, c'est super vivant...Mais finalement ça n'a pas l'air très compliqué: 5 lignes de métro (un arrêt à deux pas de l'auberge), beaucoup de bus; je vais essayer de voir si je peux acheter un vélo...Mais pour le vélo ça m'a l'air un peu suicidaire à des endroits. Genre il y a l'avenue principale: 2 fois 10 voies, autant dire qu'avant de traverser tu fais tes prières! En fait même les argentins avouent eux mêmes ne pas savoir conduire. C'est bien ça me rassure..!
Sinon ici les gens ne sont pas typés, en fait une grande partie des habitants ont des origines italiennes...ça se sent dans l'accent, la façon de parler (ils parlent avec leurs mains!); ils utilisent même des mots italiens mais prononcés à l'espagnol. Plutôt agéable à écouter.

Je commence le stage que vendredi (jamais se précipiter!). Je vais en profiter pour aller me promener cette après midi: direction la Boca, un quartier au sud de la ville...

Sans papiers

Déjà pour commencer je préfère prévenir que je ne sais pas jusqu'à quand je continuerai ce blog...pour l'instant j'ai le temps, la motivation, l'envie (etc) pour vous raconter les premiers moments.
Je préfère profiter au maximum d'ici plutôt que de rester toute seule devant mon ordi...sure que vous comprendrez!

Voilà l'aventure commence maintenant!

Pour commencer, j'avoue avoir vécu un grand moment de stress (certains pourront en témoigner) quand la (méchante) madame de l'aéroport m'a dit "Vous restez 6 mois en Argentine et vous n'avez pas de visa? Ah beh non non c'est pas possible vous ne pouvez pas partir!"
Alors j'explique en deux mots: "théoriquement" (sure que ce mot n'existe même pas en Argentine!), quand on passe plus de 3 mois dans le pays, on a besoin d'un visa. Dans la pratique, tu y vas sans visa; tu passes donc les 3 mois sans soucis et il suffit de faire l'aller retour dans un autre pays (l'Uruguay est tout près) pour renouveler tout ça.
Bien que la madame de l'aéroport fut particulièrement désagréable, méprisante, hautaine...elle a décidé d'être gentille deux secondes, le temps de me laisser partir.
Faut-il nécessairement un moment de stress pour être encore plus motivée pour partir??

Me voici donc partie pour 16h30 de vol: Toulouse - Londres (changement d'aéroport, 9 heures d'attente...un grand bonheur) puis Londres - Sao Paulo (je n'aurai vu du Brésil que la vue sur les pistes de décollage...) et enfin Sao Paulo - Buenos Aires...